Vis et deviens

18,00

Vis et deviens

18,00

(2019)
Philippe KOEBERLE

Mais qui est donc Séverin Menigoz ?
Une enfance insouciante et heureuse dans le haut-Doubs, des amis, une nature encore préservée, puis le drame et l’injustice. Et la fuite sans but ni repos à travers le monde.
Mais peu importe l’exil, on est toujours qu’avec soi-même…
Le destin de Séverin Menigoz est peu commun. Il devra s’enfoncer très loin, au cœur de forêts sauvages et inconnues, risquer sa vie, pour trouver une aide très inattendue qui lui permettra de s’imprégner d’une spiritualité nouvelle.

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Broché, 228 pages
Date de parution : Octobre 2019
Collection : Roman et nature
Langue : Français
Dimensions du produit : 200×130

L'auteur

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Philippe Koeberlé, né en 1957 à Paris, vit à Besançon, est médecin anesthésiste-réanimateur. Passionné de nature et de pêche à la mouche, il est très impliqué dans la protection et la sauvegarde des rivières de sa région Ses polars, souvent basés sur des faits réels, immergés dans une nature qu’il connait parfaitement rencontrent un vif succès auprès de lecteurs toujours plus nombreux.

Revue de presse

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16 novembre 2019

« Un parcours initiatique sur fond de polar avec comme toujours la nature comme personnage à part entière »


Décembre 2019

« Le nouveau roman de Philippe Koeberlé remonte le temps jusqu’à l’enfance de Séverin Menigoz, le héros principal des quatre précédents polars. Un récit souvent émouvant, toujours porté par le respect de la nature et sa présentation »


Décembre 2019

« Le destin de Séverin Menigoz est peu commun. Il va l’emporter très loin, au cœur de forêts sauvages et inconnues, risquer sa vie pour trouver une aide très inattendue qui lui permettra de s’inspirer d’une spiritualité nouvelle »


Décembre 2019

5ème polar de Philippe Koeberlé. Coup de cœur ! (comme pour le T1, le T2, le T3,… ).
L’enfance, l’adolescence et l’âge adulte de Severin et du p’tit Mouge. Beaucoup de tendresse, d’émotions !


Janvier – Février – Mars 2020

« Le lecteur suit cette fois le parcours initiatique de Séverin Menigoz, depuis son enfance heureuse dans le haut-Doubs, avant le drame et l’injustice le menant au premier tome de ses aventures « Autopsie d’une truite ». Toujours sur fond de polar avec la nature en élément majeur, Philippe Koeberlé s’est amusé aussi à glisser dans le roman ses propres facéties d’enfant. Avant que son héros ne parte en quête de lui-même à travers le monde… »

Extrait

 

Vis et deviens

Philippe KOEBERLE

 

« Il se réveilla un matin, frigorifié. Le monde était devenu blanc. La neige fondit dans la journée, mais il comprit qu’il était temps de redescendre vers le sud, pour trouver un travail dans une petite ville et attendre le prochain printemps. Il n’avait pas abandonné l’idée de passer un hiver dans le grand nord, maintenant qu’il était aguerri.
Il s’allégea un peu, remplaça des ustensiles inutiles par quelques kilos de poissons fumés, la pêche risquant de devenir trop aléatoire s’il faisait très froid. Il avait pris pas mal de notes sur les lieux où il était passé et il calcula qu’en trois semaines, en marchant tous les jours vers le sud-est, il devrait atteindre des lieux peuplés et peut-être même un hôtel. Les premiers jours furent un enchantement. Il ne neigeait plus, il faisait presque chaud. Sans doute l’été indien. Il trouvait son poisson délicieux.
Un matin, alors qu’il avait dormi dans une petite grotte, il se senti un peu fatigué et pour la première fois ressenti de violentes coliques. Il décida de se reposer, sans succès. Le lendemain il grelottait de fièvre. Il ne réussit qu’à se trainer jusqu’à un ruisseau pour boire. Il avait très mal au ventre. De fréquents épisodes de diarrhée entrecoupés de vomissement l’épuisaient. Il stocka le plus d’eau possible et se coucha, toujours tremblant de fièvre. Il ne pouvait plus rien avaler, sauf de l’eau froide. Il dormait en permanence, un sommeil proche du coma, ponctué de réveils pendant lesquels il se sentait d’une faiblesse extrême.
Bientôt il n’eut même plus la force d’aller chercher de l’eau.
Il comprit alors qu’il avait trouvé ce qu’il était venu chercher. Ici, la nature lui permettrait de réaliser ce qu’il n’avait jamais eu l’audace de faire : rejoindre Catherine. C’était très bien ainsi.
Il décida de ne plus lutter. Il s’allongea dans son duvet et choisit de passer ses derniers instants à voyager avec elle. Il ne sut jamais combien de temps il resta ainsi, mais il n’était plus seul, il se sentait bien, baigné de lumière et d’amour. Il était totalement serein lorsqu’il perdit connaissance.
Dehors la neige avait recommencé à tomber et ne paraissait pas décider à s’arrêter avant le printemps.