Le Pays d’Avant

18,00

Le Pays d’Avant

18,00

Ziad quitte momentanément son Liban natal, plongé en pleine guerre, pour aller poursuivre ses études à Paris, lorsqu’un drame frappe sa famille. Son départ semble désormais sans retour.

Souffrance, culpabilité mais aussi devoir de donner un sens à sa vie en mémoire de ses chers disparus, l’habiteront jusqu’à ce 4 août 2020 où sa vie va de nouveau basculer…

Un voyage littéraire du Liban à la Franche-Comté, en passant par l’île d’Ouessant dans lequel la Nature est un remède puissant aux maux de l’âme. Ce récit est un hymne à la vie, chargé d’espoir et de poésie malgré les désirs mortifères des hommes qui répètent inlassablement les mêmes erreurs.

« Le pays d’avant » est officiellement sélectionné pour le prix de littérature franco-libanais 2025 et Olivier Delbard à été invité au salon du livre de Beyrouth où son livre est en vente en librairie.

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Collection : Roman et nature.

Format : Broché, 130/200, 228 pages.

Publication : le 10 octobre 2025.

 

L'auteur

Auteur d’essais, de récits et de recueils de poésie, Olivier Delbard publie son deuxième roman aux éditions Coxigrue, après La Voie cendrée (prix de littérature 2023 du Lions Club International centre-est).

Dans le cadre de ses activités d’enseignement, plusieurs fois par an, depuis plus de 25 ans, il se rend au Liban. Le pays du cèdre est devenu pour lui un « pays de cœur ».

Extrait

« Je me dirige vers le cœur de la réserve de cèdres, premier but de la journée. Cet endroit où se concentrent les cèdres les plus anciens n’est pas très étendu, mais il est d’une densité extraordinaire, procure d’emblée un sentiment d’intimité, d’une forme de liberté revigorante, portant en elle une dimension de l’ordre du sacré.

Enfin, je peux converser en toute liberté avec ces vénérables ancêtres, les enlacer, les caresser. Et la chance est de mon côté, nous sommes en semaine, il n’y a absolument personne en vue.

Je pense naturellement à mes randonnées solitaires dans le Risoux ou dans les combes près de Chapelle-des-Bois. Les épicéas, austères sentinelles, ont été remplacés ici par les figures un peu grotesques de ces vénérables cèdres, à l’allure de clowns, de contorsionnistes, de vieillards excentriques. Ils sont le reflet d’une histoire millénaire, marquée par un comportement humain fait de guerres, de déforestations, de dévastations, qui continue à se reproduire sans jamais apprendre de ses erreurs, et sans le moindre souci du devenir des autres espèces.

J’en choisis un qui me semble particulièrement digne et d’un âge vénérable, je m’enroule le long d’une de ses branches et je commence à lui parler doucement, avec une certaine solennité. Je lui raconte le monde d’en bas, son vacarme, sa fureur, ses excès, sa laideur. Puis je lui confie mes disparus… »